Damas et la nostalgie, le mont Qassioun surplombe la ville de Damas, j’ai tellement de souvenirs dans cet endroit ainsi que des rêves.

Yamen Shanan

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Damas et la nostalgie

Je me réveille le matin au son des oiseaux, des cloches des églises et de l’appel à la prière des mosquées.

Je suis né il y a 44 ans à Damas, capitale de la Syrie où j’ai grandi et fait mes études à l’université, par la suite j’ai exercé mon métier d’avocat à Damas. 

Tous les jeudis à 17h, un film est projeté au centre culturel français de Damas. 

J’y suis toutes les activités de théâtre et de galeries.

Je fume le narguilé dans les vieux cafés de Damas, je mange un croissant dans l’ancien quartier.

 

Je me souviens encore d’un homme qui vendait des quotidiens dans la rue Bagdad à Damas. Le journal préféré était Al-Thawra, qui contenait d’excellents articles politiques et culturels. J’ai fini par faire des mots croisés. 

Je marche dans les ruelles et respire cet air spécial.

Le cinéma à Damas existe depuis 1912, mais le cinéma AL KINDI est le meilleur pour moi, chaque mois je vais y voir un film.

Il y a un théâtre à Damas ou Abou Khalil al Qabbânî était joué avec sa première pièce en 1865.

À l’opéra, j’ai assisté à diverses activités culturelles en provenance du monde entier.

Je pense que Damas est l’une des plus belles villes du monde.