Live action et jeux vidéo

Depuis longtemps, le jeu vidéo s’est invité au cinéma. Que ce soit en animation, format qui passe le mieux à l’écran et qui permet beaucoup de liberté, au live action, c’est-à-dire, avec de vrais décors, mais surtout de vrais acteurs et actrices. Un format qui demande beaucoup plus de moyens étant plus contraignant que le format d’animation. 

L’une des première tentatives en live action la plus connue à ce jour est le film «Super Mario Bros» qui tient plus d’une adaptation libre avec beaucoup de clins d’œil au jeu lui-même. Il est souvent difficile pour un réalisateur de trouver une histoire originale, tellement le matériau a déjà dit ce qu’il voulait en tant que jeu vidéo, mais surtout aussi difficile de mettre au réel ce qui s’est transmis dans le jeu.

En avançant dans le temps, la technique et les effets spéciaux ont permis d’aller plus loin de nos jours.

La principale réussite d’un film adapté d’un jeu vidéo tient surtout au réalisateur derrière la caméra. Quand on y regarde bien, il y a du bon et du moins bon. Dans le moins bon sont connus deux réalisateurs que tout fan de jeu vidéo n’aime pas vraiment voir aux manettes de tels projets, comme Paul W.S. Anderson, connu pour sa série de films adaptés de la Saga «Resident Evil» (jeu vidéo d’horreur zombie), qui malheureusement tombe dans le gouffre de l’incohérence au niveau de la continuité. 6 films basés sur la série de jeu «Resident Evil» seront tournés par ce dernier. Il tournera également l’adaptation du jeu vidéo «Monster Hunter». La particularité de ses films est qu’il met souvent dans le premier rôle, sa femme, Milla Jovovich.

Le deuxième réalisateur sera surtout connu pour être le pire, étant surnommé «Master of Error». Le réalisateur est si mauvais qu’une pétition aura même été créée pour qu’il arrête le cinéma. Même Blizzard Entertainment a recalé le réalisateur, qui voulait acheter les droits et adapter «World of Warcraft». Le studio de jeu vidéo a déclaré: «Nous ne vendrons pas les droits, pas à vous… surtout pas à vous. Parce que la franchise est un tel succès qu’un mauvais film pourrait détruire cette source de revenus». Ses pires adaptations connues sont «Alone in The Dark» qui n’aura absolument rien à voir avec le film, «House of The Dead» et «Postal» (où il joue un rôle dans ce dernier).