Les Vikings, le phantasme de la violence
Nul doute que l’Église est très influente à l’époque médié- vale.
C’est ainsi que le Neuchâtelois Sébastien Jacobi, ancien porte-parole des CFF, encyclopédie vivante du monde des transport et cheville ouvrière des premières heures de la résurrection du Neuchâtel, débute notre entretien. Et comment ne pas lui donner raison? 112 ans après sa première course sur le lac de Neuchâtel, il est toujours le fleuron de la flotte de la LNM mais aussi son atout de coeur: «Le Vieux-Vapeur a un certain panache. Il attire les regards. Quand c’est une course du Neuchâtel, il y a près de 30% de plus de passagers». Des propos qui rejoignent ceux de François Kistler président de Trivapor, l’association qui se bat depuis 2007 pour faire vivre et revivre toujours et encore, le Neuchâtel: «J’ai décidé de m’engager pour trouver des fonds afin d’assurer la pérennité du Vieux-Vapeur, car j’aime mon canton. Ce bateau lui permet de rayonner et attire des touristes loin à la ronde.» Alors éternel ce Vieux-Vapeur? Et bien, oui, tant qu’il y aura des hommes et des femmes pour apprécier son charme d’antan et voir en lui un potentiel de développement. C’est ici que l’histoire devient encore plus croustillante. Saviez-vous que depuis 2007, des fans du Neuchâtel se réunissent tous les jeudis bénévolement pour prendre soin du dit fleuron en le bichonnant de la proue à la poupe? On les appelle les «jeudistes». Rencontre:
André Bernoulli est un jeudiste de la première heure: «Quand j’ai appris en 2007 que nous pourrions acheter le «Neuchâtel», je me suis engagé pour ce bateau. Notre première mission comme jeudistes a été de vider et nettoyer le Vieux Vapeur transformé en restaurant dans le port de Neuchâtel. Puis en 2010, lors de la restauration du bateau à Sugiez, nous avons construit un chantier naval provisoire les ouvriers.» André ne compte plus ses heures de nettoyage, de ponçage et de peinture sur le bateau: «J’ai toujours eu besoin de faire quelque chose avec mes mains. J’aime aussi utiliser mes connaissances d’ingénieur. Arrivé à la retraite au début des années 2000, je devais éviter de tomber dans le trou de l’inactivité, C’est ma femme qui m’a suggéré d’aller m’engager sur ce projet de sauvetage du bateau» L’homme n’a pas dévié de trajectoire depuis: «Cela fait bientôt 18 ans que je donne de mon temps pour l’entretien du Vieux Vapeur. J’en connais chaque rivet. Je ne m’en lasse pas. J’aime la technique des bateaux à vapeur par rapport aux moteurs diesel.» Et de s’enflammer pour le navire: «La machine à vapeur qui propulse le bateau ne fait pas de bruit comme les moteurs classiques. Elle ne crée pas non plus de vibrations. A bord on a l’impression de glisser sur l’eau.» «Nous sommes devenus une vraie famille entre jeudistes.
Le président de Trivapor va droit au but: «En 10 ans, le «Neuchâtel» est devenu une icône principale de la promotion touristique de la région des trois lacs. Vous aimez votre région, soutenez-la, rejoignez-nous!». Et de rappeler l’histoire du Vieux Vapeur «L’association Trivapor est née en 1999 en tentant d’acquérir le Neuchâtel dépourvu de son équipement technique et devenu un restaurant flottant. L’opération n’a alors pas abouti. C’est avec la découverte en 2005 d’une authentique «machine» à vapeur, soit un système de propulsion adapté à la structure de la coque, conjugué avec l’achat cette fois réussi du bateau en 2009 que l’aventure a véritablement commencé. Le financement de la rénovation a été assuré par un mécène privé, les cantons de Neuchâtel, Vaud et Fribourg, la ville de Neuchâtel, la loterie romande, l’office fédéral de la culture ainsi que les 4’000 membres de l’association Trivapor. Le Neuchâtel a repris du service en 2014 et fête ainsi 10 ans de bons et loyaux services.» Pour conclure, le président salue les collaborations nées autour du Neuchâtel: «L’exploitation du bateau a été confiée à la compagnie de navigation neuchâteloise LNM mais le partenariat public-privé adopté lors de la rénovation se poursuit actuellement: 2’500 membres de l’association Trivapor assurent année après année le financement de l’entretien du système de propulsion à vapeur. Il s’agit d’un modèle unique actuellement en Suisse. Alors encore une fois, rejoignez-nous pour assurer l’avenir du Vieux Vapeur.»
Si vous ne le rencontrez pas au sein de l’association qui prône la sauvegarde du petit train des Brenets, vous le retrouvez certainement, malgré ses 90 ans d’âge en pleine activité pour défendre les intérêts du «Neuchâtel». Il en est aussi sa mémoire vivante: «Enfants déjà, notre papa nous emmenait en croisière en famille sur le Neuchâtel. Celui-ci ne circulait que le week-end pour les passagers. C’était très beau de voir les différents vapeurs amarrés les uns à côté des autres dans le port. J’ai grandi dans le haut de la ville et nous entendions très bien leur puissants sifflets à leur arrivée ou leur départ.» Durant son gymnase, Sébastien Jacobi a gagné son argent de poche sur le Neuchâtel: «Il était déjà le fleuron de la flotte à l’époque avec le «Fribourg», bateau construit à l’identique transformé aujourd’hui en restaurant à Portalban. Je travaillais près de 14 heures par jour comme caissier matelot sur le Neuchâtel pour 2,20 chf de l’heure. Je vendais les tickets à bord. Il faut dire qu’à cette époque, dans les années 50, un mille feuille était à 25 cts et une bière à 35 cts.» Et d’asséner avec une certitude déconcertante: «Pour moi les transports, c’est la vie! Et le Neuchâtel en est le parfait exemple!»
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En 1768, la Royal Society charge James Cook, à bord du HMB Endeavour, d’explorer l’océan Pacifique sud avec pour principales missions l’observation du transit de la planète Vénus du 3 juin 1769.
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